Institut de mathématiques et de physique
L'architecture universitaire 3/3
Etude réalisée par
Etudiants : Phan Eden & Lassaragne Bonnie
Enseignant : Steinmetz Hugo
Archiviste : Vecellio Maëla
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Défense passive et abris anti-aérien
En 1935, l’architecte Jean Bourgon s’attelle à la conception de l’extension de l’Institut de mathématiques et de physique. Il prévoit originellement l’adjonction de nouvelles salles de part et d’autre du grand amphithéâtre de mathématiques, et l’agrandissement de l’aile consacrée à la physique, située rue Philippes-de-Gueldres.
Cependant, l’année suivante, les commissions municipales se prononcent à la majorité pour la construction d’un abri anti-bombardement à l’institut. Bourgon modifie alors son projet, intégrant cet ouvrage au sous-sol du nouveau bâtiment de physique. Il s’agit de l’un des premiers abris envisagés dès 1936 par le service municipal d’architecture dans le cadre de la défense passive. Conçu sur deux niveaux, l’espace s’organise en une série de petites pièces longitudinales sur une surface totale de 160 m2. Cet abri se démarque notamment par sa capacité d’accueil (seconde plus importante à Nancy, après celui du Lycée Jeanne-d’Arc). La municipalité estime pouvoir y protéger environ 450 civils, soit l’équivalent de trois personnes au mètre carré. À l’instar de celui de la Bibliothèque universitaire, située place Carnot, il fut utilisé en 1939 et constitue l’un des rares exemples d’abri public collectif construit à Nancy. En effet, considérant ces ouvrages coûteux alors qu’ils n’offrent pas une sécurité maximale, la municipalité décide de ne pas poursuivre la construction d’abris similaires.
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