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Offre culturelle

Offre culturelle

École Saint-Nicolas

Les écoles municipales 1/6

 

Etude réalisée par 

Etudiants : Zerouali Mehdi & Easton Mary-Ann

Enseignant : Berger jade

Archiviste : Nicolodi Damien

 

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Les bains-douches

— Élévation et coupe de l'école Saint-Nicolas. AMN 1 Fi 3653.

 

L’industrialisation, la vie urbaine et la croissance démographique amènent certains médecins du milieu du XIXe siècle à développer de nouvelles théories et démarches de salubrité publique appelées hygiénisme. Aussi, mis en œuvre par les politiques publiques, l'hygiénisme mêle des aspects sociaux, architecturaux et urbanistiques qui doivent suivre les règles d’hygiène et de prévention en santé publique. C’est dans ce contexte que de nombreuses villes se dotent, entre autre, de bains-douches dans les années 1890.

Des établissements de bains existent déjà dans les années 1870-1880 à Nancy, mais c’est en 1886 qu’une concession est accordée à un établissement public de bains et lavoirs, dans une partie de l’ancien hôpital Saint-Charles. En 1899, Fernand Ignace, propriétaire des bains Saint-Charles propose à la Ville d’ouvrir un second établissement dans l’ancienne école Saint-Nicolas. Le bâtiment, situé dans un quartier populaire, se prête, assez bien à cette nouvelle destination. Construit en 1851, l’édifice est initialement constitué d’une grande salle de classe avec une belle hauteur sous plafond, largement éclairée par un lanterneau. À l’avant, on trouve deux niveaux avec le logement de l’instituteur et à l’arrière, une cour ouverte sur l’extérieur. En 1872, le conseil municipal vote l’acquisition du bâtiment sis 32, rue Saint-Anne en prévision de l’agrandissement de l’école Saint-Nicolas. Prosper Morey, architecte municipal, dresse alors les premiers projets d’extension de l’école avec l’adjonction d’un gymnase en connectant les deux bâtiments. Lors de la transformation de l’école en établissement de bains en 1900, la salle de classe est aménagée avec l’ajout d’une coursive qui dessert des cabines de bains-douches sur deux niveaux et permet donc d’offrir une importante capacité d’accueil. Le gymnase est, quant à lui, aménagé en lavoir et séchoir.

La dimension sociale de l’édifice a été conservée jusqu’à aujourd’hui, car, même si le cabinet médical de garde a quitté la rue Saint-Nicolas pour le « 31 Lionnois », le « 32 d’la rue » (Saint-Anne) est un centre de jour géré par l’Association d’accueil et de réinsertion sociale.

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