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Offre culturelle

Offre culturelle

École Marcel-Leroy

Les écoles municipales 4/6

 

Etude réalisée par 

Etudiants : Boshart Tiffanie & Pergaud Romane

Enseignant : Thiriet Mathilde

Archiviste : Nicolodi Damien

 

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En hommage à Marcel Leroy

— Lettre du recteur de l'Académie au Maire de Nancy (1945). AMN 4 M 82.

Le groupe scolaire Mon-Désert prend le nom de Marcel Leroy, en 1946, grâce à la sollicitation des anciens collègues de l’instituteur.

En effet, Jean « Marcel » Leroy s’est largement illustré durant la période d’occupation. Enseignant à Mon-Désert depuis 1936, il est mobilisé en 1940 en tant qu’officier d’administration des services de santé et participe ainsi à la première phase de la Seconde Guerre mondiale. Dès son retour à Nancy en 1941, il cherche à faire quelque chose et se rapproche d’abord des milieux communistes qu’il avait pu côtoyer avant-guerre via ses activités militantes au sein du Syndicat national des instituteurs et de la Jeune république. C’est grâce à la rencontre avec un groupe gaulliste déjà actif, constitué notamment de Nicolas Hobam (résistant et auteur de Quatre années de lutte clandestine en Lorraine) et de Marcel Galliot (résistant, policier municipal, reconnu Juste parmi les nations en 1992), que va s’accélérer son engagement dans la Résistance.

— Portrait de Marcel Leroy (1946). AMN BH 24.

Il devient l’élément moteur pour la création, la publication et la distribution du journal clandestin Lorraine. Ce journal sera diffusé, au plus fort de son tirage, à plus de 20 000 exemplaires. Néanmoins, la Gestapo l’arrête en juillet 1943. Après un passage par la prison Charles III à Nancy et le camp d’internement d'Écrouves (près de Toul), il rejoint le camp de transit de Royallieu à Compiègne puis arrive en Allemagne, à Buchenwald, fin octobre 1943. Transféré au Kommando du tunnel de Dora, il participe alors au montage des missiles V2 et est contraint de vivre sous terre dans des conditions inhumaines. Il décède le 7 mars 1944 d’une broncho-pneumonie.

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