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Offre culturelle

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L’aménagement du quartier de la Citadelle au XIXe siècle

Modernisation urbanistique et renouvellement du patrimoine (bâti)

Archiviste : Maëla VECELLIO

— Estampe d’Israël Silvestre représentant la porte de la Citadelle et les bastions Le Duc et Le Marquis - XVIIe siècle - AMN - 3 Fi 65
— Nancy : tracé des fortifications de 1672 à 1698 reportées sur un plan moderne par Léon Lallement - 1908 - AMN - 1 Fi 1560

À partir de 1870, l’annexion de l’Alsace-Moselle fait de Nancy la “capitale” de l’Est de la France. Son fort accroissement démographique nécessite de repenser le plan d’alignement de 1842, déjà refondu en 1863. Dès 1881, l’aménagement du quartier de la Citadelle s’amorce lentement, avec l’ouverture de quelques rues dont celles dites du Bastion, Sellier et Eugène-Ferry. S’en remettant à une étude de la Commission des grands travaux, la municipalité décide ensuite l’ouverture de nouvelles rues et d’un boulevard dans les terrains du champ d’asile dans sa séance du 28 février 1905.

Baptisée boulevard Charles-V avant même son percement, cette large voie, destinée à relier le cours Léopold et la rue Jean-Lamour est déclarée d’utilité publique par le ministère de l’Intérieur en 1906. Cependant, ce projet de restructuration nécessite la destruction des remparts construits sous Charles III en 1606. Destinés à compléter l’enceinte fortifiée édifiée par la duchesse Christine de Danemark au XVIe siècle, ceux-ci étaient encore visibles au XIXe siècle (3 Fi 65). Seule la porte de la Citadelle, élevée entre les deux bastions Le Marquis et Le Duc, est conservée (1 Fi 1560). L’ancien gymnase municipal situé rue de la Craffe est lui aussi voué à la destruction. Ainsi, le projet pour la construction d’un nouveau gymnase et d’un commissariat de police est approuvé par délibération du 1er mars 1906, et ce complexe est construit sur la pointe de l’ancien bastion Le Marquis en l’honneur de Charles III.

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